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Le Cancer

Le Cancer

Le mot «Le Cancer » est un terme générique désignant un large groupe de maladies pouvant toucher n’importe quelle partie de l’organisme. On parle aussi de tumeurs malignes et de néoplasmes. L’un des traits caractéristiques du cancer est la multiplication rapide de cellules anormales à la croissance inhabituelle. En fait, ils peuvent ensuite envahir des parties voisines de l’organisme, puis migrer vers d’autres organes. D’ailleurs, on parle alors de métastases. Outre cela, la présence de métastases étendues est la principale cause de décès par cancer.
En plus, Le Cancer naît de la transformation de cellules normales en cellules tumorales, un processus en plusieurs étapes qui a généralement pour point de départ une lésion précancéreuse, laquelle devient ensuite une tumeur maligne. Ces mutations sont la conséquence d’interactions entre des facteurs génétique propres au sujet et des agents extérieurs classés en trois catégories, à savoir les cancérogènes
  • physiques, comme les rayons ultraviolets et les radiations ionisantes
  • Chimiques, comme l’amiante, les composants de la fumée du tabac, l’alcool, l’aflatoxine (contaminant alimentaire) ou l’arsenic (polluant de l’eau potable) ; et
  • Biologiques, comme les infections dues à certains virus, bactéries ou parasites.

Les facteurs et risques du  Cancer

Dans un premier temps, le tabagisme, la consommation d’alcool, une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique et la pollution de l’air sont autant de facteurs de risque de cancer (et d’autres maladies non transmissibles).
Par ailleurs, certaines infections chroniques constituent elles aussi des facteurs de risque de cancer. En particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Environ 13 % des cancers diagnostiqués dans le monde en 2018 étaient imputables à des infections cancérogènes, notamment celles dues à Helicobacter pylori, au papillomavirus humain (PVH). Mais aussi au virus de l’hépatite B, au virus de l’hépatite C et au virus d’Epstein Barr (2).
Les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C augmentent le risque de cancer du foie, tandis que certains types de PVH majorent le risque de cancer du col de l’utérus. L’infection à VIH multiplie par six le risque de développer un cancer du col de l’utérus et accroît fortement le risque de développer certains autres cancers comme le sarcome de Kaposi.

Comment faire sa prévention

À l’heure actuelle, 30 à 50 % des cancers peuvent être prévenus en évitant les facteurs de risque et en appliquant des stratégies préventives reposant sur des données probantes.  Par exemple on peut aussi réduire la charge du cancer grâce à une détection précoce et à un traitement et une prise en charge appropriés des patients.
En fait, le Nombre de cancers présentent une probabilité de guérison élevée s’ils sont détectés rapidement et traités de manière appropriée.
Le risque de cancer peut être réduit : par plusieurs moyens:
Abstention de fumer
Conservation d’ un indice de masse corporelle sain
En adoptant une alimentation saine à base de fruits et de légumes
Exercice physique régulier
En évitant ou en réduisant la consommation d’alcool
Vaccination contre le PVH et l’hépatite B si l’on appartient à un groupe pour lequel la vaccination est recommandée
En évitant de s’exposer aux rayonnements ultraviolets (provenant principalement du soleil et des cabines de bronzage artificiel) et/ou en prenant des mesures pour se protéger du soleil

Le dépistage du Cancer

Le dépistage vise à identifier les personnes dont les résultats de tests sont évocateurs d’un cancer ou d’un pré-cancer particulier avant qu’elles ne développent des symptômes. Lorsque le dépistage met en évidence des anomalies, des examens supplémentaires doivent être réalisés pour établir un diagnostic définitif et le patient doit être orienté vers des services de traitement si la présence d’un cancer est avérée.
Exemple : les tests de dépistage du PVH (notamment par détection de l’ADN ou de l’ARNm du PVH), qui constituent la méthode à privilégier pour le dépistage du cancer du col de l’utérus et la mammographie pour le dépistage du cancer du sein chez les femmes âgées de 50 à 69 ans dans les régions où les systèmes de santé sont (relativement) robustes.

Un diagnostic précoce

Un traitement est plus susceptible d’être efficace – avec des chances de survie accrues, une réduction de la morbidité et des coûts moins élevés – si le cancer est diagnostiqué rapidement. En détectant les cancers à un stade précoce et en évitant des retards dans le traitement, on peut sensiblement améliorer la vie des patients.
Le diagnostic précoce comporte trois volets :
la sensibilisation aux symptômes des différentes formes de cancer et à l’importance de consulter un médecin si des anomalies sont observées ;
  • L’accès à des services d’évaluation clinique et de diagnostic ; et
  • Orientation en temps utile vers des services de traitement.
Le diagnostic précoce des cas symptomatiques est important dans tous les contextes et pour la majorité des cancers. Les programmes de lutte contre le cancer doivent avoir pour but de réduire les retards et les obstacles en matière de diagnostic, de traitement et d’accès aux soins de soutien.
Le Traitement du Cancer
Il est essentiel de diagnostiquer correctement un cancer pour le traiter de façon adaptée et efficace. En effet, chaque type de cancer nécessite un protocole de traitement spécifique. Par exemple, le traitement du cancer repose généralement sur la chirurgie, la radiothérapie et/ou un traitement systémique (chimiothérapie, traitements hormonaux, thérapies biologiques ciblées). Le choix du protocole thérapeutique dépendra à la fois du cancer à traiter et du profil du patient. Il est important que le protocole soit achevé dans un laps de temps défini pour obtenir le résultat thérapeutique attendu.
Il est essentiel de commencer par définir les objectifs du traitement.
Le principal objectif est généralement de guérir le patient ou de prolonger considérablement sa vie. Par ailleurs, un autre objectif important est d’améliorer la qualité de vie du patient, ce qui peut être accompli en prodiguant des soins contribuant à son bien-être physique. Mais aussi psychosocial et spirituel, ainsi qu’en offrant des soins palliatifs en phase terminale de cancer.
S’ils sont décelés rapidement et traités selon les meilleures pratiques, certains des types de cancer les plus répandus, comme le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus, le cancer de la cavité buccale et le cancer colorectal, ont une probabilité de guérison élevée.
D’autres types de cancer, comme le séminome testiculaire ou différents types de leucémies et de lymphomes chez l’enfant, présentent eux aussi des taux de rétablissement élevés s’ils sont traités correctement, même dans les cas où des cellules cancéreuses se sont propagées dans d’autres parties de l’organisme.
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