Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l’ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
Tout d’abord, les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs. Ainsi que des infections et des difficultés à uriner. Par ailleurs, cela engendre des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale. Au cours des 25 dernières années, la prévalence des mutilations génitales féminines a diminué à l’échelle mondiale. De nos jours, un fille a trois fois moins de risque de subir une mutilation génitale qu’il y a 30 ans. Cependant, ces progrès sont menacés par les crises humanitaires telles que les épidémies, le changement climatique, les conflits armés et autres et cela pourrait entraver les avancées vers l’égalité des sexes et l’élimination des mutilations génitales féminines d’ici à 2030.
Alors qu’il reste sept ans à cette décennie d’action, il est possible d’éliminer cette pratique néfaste grâce à des partenariats durables avec les hommes et les garçons. Leurs voix et leurs actions peuvent transformer des normes sociales et de genre profondément enracinées, permettant aux filles et aux femmes de réaliser leurs droits et leur potentiel en termes de santé, d’éducation, de revenus et d’égalité.
Pour promouvoir l’élimination des mutilations génitales féminines, des efforts coordonnés et systématiques, impliquant l’ensemble d’une communauté, sont nécessaires. En effet, Ils doivent être axés sur les droits humains, l’égalité entre les sexe et l’éducation sexuelle et porter une attention particulière aux besoins des femmes et des filles ayant subi de telles pratiques.
D’ailleurs, L’UNFPA et l’UNICEF dirigent depuis 2008 le plus important programme mondial visant à l’abandon des mutilations génitales féminines (MGF). Le Programme conjoint de l’UNFPA et de l’UNICEF réunit les compétences des deux agences, à la lumière des découvertes les plus récentes en matière de sciences sociales et en partenariat avec les gouvernements, les organisations communautaires locales et d’autres acteurs clés. L’UNFPA et l’UNICEF appellent toutes les parties prenantes, y compris ses nouveaux donateurs, donatrices et partenaires, à se joindre au Programme en fournissant des financements supplémentaires et en soutenant le mouvement mondial souhaitant éliminer complètement les mutilations génitales féminines d’ici 2030.
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