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VIH
  • 30 mars 2023
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Le VIH

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH ) cible le système immunitaire et affaiblit les défenses de l’organisme. En effet, il luttre contre de nombreuses infections et certains types de cancer que les personnes ayant un système immunitaire en bonne santé peuvent combattre plus facilement.

Par ailleurs, Avec l’altération et la suppression du fonctionnement des cellules immunitaires par le virus, une immunodéficience s’installe progressivement chez les sujets infectés. La fonction immunitaire est classiquement mesurée par la numération des cellules CD4.
En outre, le stade le plus avancé de l’infection à VIH est le syndrome d’immunodéficience acquise (sida), qui en l’absence d’un traitement peut mettre des années à apparaître selon la personne. Ce stade se définit par l’apparition de certains cancers, d’infections ou d’autres manifestations cliniques sévères à long terme.

Les Symptômes du VIH

Dans un premier temps, les symptômes induits par le VIH varient en fonction du stade de l’infection. En outre, si les personnes vivant avec le VIH ont tendance à présenter la plus forte contagiosité au cours des premiers mois, nombreuses sont celles qui ignorent leur situation jusqu’à des stades plus avancés. En fait, dans les premières semaines qui suivent l’infection initiale, les sujets peuvent rester asymptomatiques ou manifester un syndrome grippal avec de la fièvre, des céphalées, un érythème ou un mal de gorge.
À mesure que l’infection affaiblit peu à peu le système immunitaire, d’autres signes et symptômes peuvent apparaître, comme un gonflement des ganglions lymphatiques, une perte de poids, de la fièvre, de la diarrhée et de la toux. En l’absence de traitement, de graves maladies sont susceptibles de se déclarer comme une tuberculose, une méningite à cryptocoque, des infections bactériennes sévères ou certains cancers, tels que des lymphomes ou le sarcome de Kaposi, entre autres.

La Transmission du VIH

Le VIH peut se transmettre par l’échange de liquides corporels provenant de personnes infectées comme le sang, le lait maternel, le sperme et les sécrétions vaginales. Il peut aussi se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse et lors de l’accouchement. On ne peut être infecté par les contacts de la vie courante tels que baiser, étreinte, poignée de mains ou partage d’objets personnels, d’eau ou de nourriture.
En outre, il est important de noter que les personnes vivant avec le VIH qui suivent un traitement antirétroviral et dont la charge virale est supprimée ne transmettent pas le virus à leurs partenaires sexuels. Alors, il est donc essentiel d’assurer un accès précoce au traitement antirétroviral et un soutien visant à maintenir les patients sous traitement non seulement pour améliorer la santé des personnes vivant avec le VIH, mais aussi pour prévenir la transmission du virus.

Les Facteurs et risques

Les rapports anaux ou vaginaux non protégés ;

  • La présence d’une autre infection sexuellement transmissible (IST) – syphilis, herpès, chlamydiose, gonorrhée ou vaginose bactérienne par exemple ;
  • Les comportements sexuels faisant intervenir usage nocif de l’alcool et consommation de drogues :
  • Le partage, lors de l’injection de drogues, d’aiguilles, de seringues, d’autres matériels d’injection ou de solutions contaminés ;
  • Les injections, les transfusions sanguines à risque, les greffes de tissus, les actes médicaux qui amènent à couper ou percer la peau dans des conditions non stériles ; et
  • Les piqûres d’aiguille accidentelles, notamment chez les agents de santé
Un Diagnostic

Le VIH peut être diagnostiqué au moyen de tests rapides qui donnent des résultats le jour même . Grâce à cela, l’on a un diagnostic précoce et les liens avec le traitement et les soins.
La plupart des tests de dépistage du VIH les plus courants détectent les anticorps produits par le sujet dans le cadre de sa réponse immunitaire contre le virus. En fait, le plus souvent, les individus produisent des anticorps contre le VIH dans les 28 jours suivant l’infection. Pendant cette période que l’on appelle « fenêtre sérologique », les anticorps n’ont pas encore été produits en quantités suffisantes pour être décelés par les tests classiques et il se peut qu’il n’y ait encore aucun signe de l’infection. De ce fait, même si celle-ci peut déjà être transmise à autrui. Une fois que l’on a été infecté, en l’absence de traitement et de suppression virale, il est possible de transmettre le VIH à un partenaire sexuel ou à une personne partageant par exemple:

  • même aiguille
  • Dans le cas d’une femme enceinte, à l’enfant pendant la grossesse
  • période d’allaitement maternel.

Après un diagnostic positif, il convient d’effectuer un nouveau test avant de commencer le traitement et les soins ; il s’agit ainsi d’exclure toute erreur de dépistage ou de notification avant d’entamer un traitement à vie. Il est important d’apporter aux personnes vivant avec le VIH le soutien nécessaire pour qu’elles poursuivent le traitement et de leur prodiguer des conseils et d’autres services si elles s’inquiètent de l’exactitude de leur diagnostic ou si elles ont interrompu leur traitement et leurs soins et doivent les reprendre.

La Prevention

Au niveau individuel, on peut réduire le risque d’infection par le VIH en limitant l’exposition aux facteurs de risque. Parmi les principales démarches de prévention du VIH, souvent associées entre elles, figurent :L’utilisation du préservatif masculin ou féminin ;

  • La prévention, le dépistage et le conseil pour le VIH et les IST ;
  • La circoncision médicale volontaire de l’homme ;
  • L’utilisation de médicaments antirétroviraux à titre préventif (prophylaxie préexposition orale et produits à longue durée d’action), de l’anneau vaginal de dapivirine et du cabotégravir injectable à longue durée d’action ;
  • La réduction des effets nocifs pour les consommateurs de drogues par injection ; et
  • L’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.

Il n’y a pas de transmission du VIH lorsque le partenaire sexuel a une suppression virale du fait d’un traitement antirétroviral. Par conséquent, les mesures pour améliorer l’accès au dépistage et favoriser l’accès au traitement antirétroviral sont une composante importante de la prévention du VIH.
Traitement
La maladie induite par le VIH peut être prise en charge au moyen de schémas thérapeutiques reposant sur une association de trois médicaments antirétroviraux ou plus. À l’heure actuelle, le traitement antirétroviral ne guérit pas de l’infection à VIH, mais supprime la réplication du virus et permet au système immunitaire de se renforcer et de reconstituer sa capacité à combattre les infections opportunistes et certains cancers.
Depuis 2016, l’OMS recommande d’administrer à vie un traitement antirétroviral à toutes les personnes vivant avec le VIH : enfants, adolescents, adultes, femmes enceintes et femmes allaitantes, indépendamment de leur statut clinique ou de leur numération des CD4. C’est la stratégie « Un traitement pour tous ».

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